L'importance des cours et de l'entraînement avec son cheval

L'importance des cours et de l'entraînement avec son cheval

En équitation, contrairement à d’autres sports, le cavalier a plusieurs rôles à jouer. Il doit entre autres, s’occuper de bien nourrir son animal et satisfaire tous ses besoins, sans oublier son éducation.

En équitation, contrairement à d’autres sports, le cavalier a plusieurs rôles à jouer. Il doit, entre autres, s’occuper de bien nourrir son animal et satisfaire tous ses besoins. Pour ce faire, il pourra s’entourer de personnes compétentes, comme par exemple un endroit où la pension de chevaux est offerte, un nutritionniste, un maréchal, un vétérinaire, un ostéopathe, etc. 

À moins de laisser le cheval à l’entraînement chez un professionnel, le cavalier devra également s’occuper d’entraîner son partenaire, ce qui fait du cavalier un athlète/entraîneur. Pour l’aider dans cette tâche, un coach est nécessaire. 

Envoyer un cheval se faire entraîner chez un professionnel permet évidemment d’augmenter son niveau de performances et peut accélérer le développement chez beaucoup de chevaux. Lors d’un débourrage par exemple, le fait d’être monté régulièrement aidera grandement le poulain à mieux comprendre ce qu’on s’attend de lui. C’est donc une excellente idée si le propriétaire n’a pas suffisamment de temps à lui consacrer ou les compétences permettant de faire évoluer le cheval. 

Par contre, envoyer un cheval se faire entraîner chez un professionnel sans l’implication du cavalier, tout en gardant à l’esprit que l’objectif est d’harmoniser le propriétaire et sa monture, n'apporte que des résultats à court terme. À plus long terme, le cheval perd de sa légèreté et de ses acquis et s'ajuste au niveau de compétence du cavalier. C’est pourquoi l’implication du cavalier est primordiale quand l’objectif ultime est de développer un cheval pour celui-ci. Pour l’assister dans cette tâche, un entraîneur pouvant l’aider à s’améliorer en tant que cavalier et aider son cheval à progresser est la solution la plus complète.

Toutes personnes impliquées dans le monde équestre depuis un certain temps ont été témoin de chevaux qui agissent différemment selon le cavalier qu’ils ont sur le dos. C’est la preuve même que le cavalier influence grandement la performance d’un cheval. 

 

Quelle est la différence entre le cavalier #1 et le cavalier #2 ?  

Et bien ce sont toutes les qualités qui font la différence entre un bon cavalier et un cavalier moins expérimenté: son feeling, son timing, sa coordination et l’indépendance des aides, ses connaissances, ses techniques, sa compréhension de la biomécanique du cheval, son empathie et sa capacité d’interpréter les émotions du cheval, ses connaissances des étapes de progression d’un programme d’entraînement, sa compréhension de l’instinct et des communications chez le cheval, son lecture du langage corporel du cheval, etc. 

Toutes ces aptitudes, un bon coach devrait être en mesure de les transmettre et de les développer afin d’aider ses clients à s’améliorer, mais aussi les aider à entraîner leurs chevaux eux même, pour qu’ensemble, ils puissent progresser et dépasser leurs limites. 

Pour ce faire, un minimum de temps devra être investi de part et d’autre. De son côté, un cheval qui n’est pas monté ou manipulé assez régulièrement pour ses besoins risquera de régresser dans son éducation et ses capacités. Et d’autre part, un cavalier qui ne monte pas assez souvent risque de voir son niveau de confiance et ses aptitudes diminuer. 

De façon générale, je considère qu’une monte par semaine, pour un cavalier ou un cheval moyen, peut être suffisant pour maintenir les compétences déjà bien acquises, mais est insuffisant pour permettre d’évoluer. Pour les chevaux en développement, un minimum de deux séances, et jusqu’à six séances d’entraînements pour certains chevaux de sport, par semaine, sont nécessaires pour permettre à ceux-ci de maximiser leur progression. Du côté des cavaliers, évidemment qu’un maximum de temps passé à pratiquer son sport permettra un maximum d’évolution. Par contre, pratiquer de mauvaises habitudes n’aidera en rien la progression de celui-ci. C’est pourquoi monter sous la supervision de quelqu’un de compétent aide grandement. Je considère qu’un cavalier débutant devrait monter deux à quatre fois par mois accompagné d’un instructeur,  les cavaliers intermédiaires tant qu’à eux une fois chaque mois où deux mois et les cavaliers avancés devraient se faire superviser au minimum deux fois par année.

Sur ce, bon entrainement!

Éric St-Arnault

 

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